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Apprendre à bien gérer votre dette étudiante
Publié le 29 mars, 2021
Apprendre à bien gérer votre dette étudiante
L’endettement touche environ 70 % des étudiants au Nouveau-Brunswick, ce qui en fait pratiquement un rite de passage pour les jeunes adultes. Aux prises avec des frais de scolarité élevés et n’ayant que peu de temps pour travailler, les étudiants se tournent vers les prêts étudiants. Toutefois, les emprunts s’additionnent rapidement. Comment éviter de frapper un mur après l’obtention de votre diplôme? Voici les stratégies qu’on vous propose pour gérer votre dette d’études efficacement.
La dette étudiante des Néo-Brunswickois est une des plus élevées au pays
Depuis 2017, des étudiants mènent une campagne de sensibilisation annuelle au sujet de leurs dettes. Pourquoi? Parce que l’endettement individuel moyen augmente et frôle maintenant les 40 000 $. Vous avez contracté une dette considérable? Vous n’êtes pas seul(e)!
Le coût des études au Nouveau-Brunswick
Sam devait payer son loyer, sa voiture et ses frais de scolarité à même son salaire de barista à temps partiel. Même en partageant son appartement, il s’est rapidement rendu compte qu’il n’y arrivait pas. Après 4 ans d’études, il a donc accumulé 30 000 $ de dettes.
Au pays, les frais de scolarité annuels moyens sont passés de 6 375 $ à 6 580 $ de 2016-2017 à 2020-2021, alors qu’au Nouveau-Brunswick, on parle plutôt de 6 714 $ à 7 829 $ : une augmentation de plus de 1 000 $ en 4 ans! Comme les frais de scolarité de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et de la Saskatchewan, ceux du Nouveau-Brunswick sont nettement supérieurs à la moyenne. C’est un des facteurs qui poussent les jeunes comme Sam à s’endetter.
Le prêt étudiant coûte moins cher que les autres types de crédit
Tout prêt est assorti d’intérêts et le prêt étudiant n’est pas une exception. Or, le grand avantage du prêt étudiant est qu’aucun intérêt ne s’ajoute à la dette tant que l’emprunteur est encore aux études. De plus, le taux d’intérêt applicable à ce type de prêt est généralement inférieur à celui qui s’applique aux autres types de prêts.
Cas de figure
Marianne a 20 000 $ de dette d’études. De plus, elle a un peu trop utilisé sa carte de crédit et n’arrive pas à régler son solde à la fin du mois. Lorsqu’elle trouve un travail dans son domaine, elle profite de l’augmentation de ses revenus pour rembourser rapidement sa carte de crédit, mais elle s’en tient au montant minimum pour ce qui est du remboursement de son prêt étudiant.
Si, comme Marianne, vous avez contracté un prêt étudiant, vous devez honorer les modalités minimales de remboursement de ce prêt une fois vos études terminées. Par contre, si vous avez également d’autres dettes, vous aurez avantage à les essuyer avant votre dette étudiante, car elles sont fort probablement associées à un taux d’intérêt plus élevé.
Astuces pour bien gérer une dette étudiante
Comme on vient de le voir, le prêt étudiant n’est pas associé à un taux d’intérêt très élevé. Mais quels sont ses autres avantages, et comment gérer cette dette de manière stratégique?
Organisez votre budget de manière à dégager une marge pour épargner. Ce faisant, vous pourrez verser une partie du prêt dans un compte, par exemple un CELI, pour la faire fructifier à l’abri de l’impôt. Après l’obtention de votre diplôme, utilisez la somme pour rembourser votre prêt... et gardez la monnaie!
Pendant la période où vous payez des intérêts sur votre prêt étudiant, vous pouvez également demander des crédits d’impôt. Utilisez les économies d’impôt que ces crédits vous auront permis de réaliser pour accélérer votre remboursement.
Au lieu d’un versement mensuel, renseignez-vous sur la possibilité de payer votre dette étudiante toutes les 2 semaines. Après avoir fait le ménage de ses cartes de crédit, Marianne a utilisé cette stratégie, et ses paiements accélérés ont réduit le montant total d’intérêts payés au terme de son remboursement.
Est-ce qu’il existe un régime d’épargne pour les études des enfants?
Seulement 44 % des enfants du Nouveau-Brunswick ont un régime enregistré d’épargne-études (REEE). Sam faisait partie des 56 % qui n’en avaient pas. Voulant éviter que ses propres enfants contractent des dettes, il cotise à un REEE depuis la naissance de son aîné.
Le REEE est un outil très intéressant. En y investissant, les parents peuvent profiter de subventions gouvernementales et faire croître le montant qui servira à soutenir leurs enfants pendant leurs études et réduire leur recours à l’emprunt.
Solutions à explorer en cas de difficulté à rembourser
Des mesures d’aide au remboursement existent pour soutenir les anciens étudiants dont la situation financière est précaire : la révision des modalités de paiement, qui permet de réduire les versements mensuels en prolongeant la période de remboursement, et le Programme d’aide au remboursement (PAR), qui fixe la somme à payer en fonction du revenu et de la situation familiale de l’emprunteur.
Si, malgré ces mesures et les astuces présentées dans cet article, vous avez de la difficulté à acquitter vos dettes, n’hésitez pas à communiquer avec votre institution financière. UNI offre une panoplie d’outils financiers pour aider ses membres et clients pendant et après leurs études. Pour en apprendre plus, consultez la section « Mes études ».