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Les nouvelles unions à l'approche de la retraite : comment partager (équitablement) les dépenses
Publié le 28 février, 2019
Les nouvelles unions à l'approche de la retraite : comment partager (équitablement) les dépenses
Les unions amoureuses formées à la retraite sont souvent des sources inattendues de bonheur. Compagnonnage régulier ou passion occasionnelle, relation axée sur les affinités plutôt que les obligations, plus grande liberté individuelle... Plusieurs modèles de relation deviennent possibles lorsque les enfants sont (finalement!) indépendants et qu'on se connaît mieux. Or, ces nouveaux couples ont aussi des défis à relever, dont l'un des principaux est le partage équitable des dépenses. Voici quelques pistes pour vous aider à choisir l'arrangement financier qui vous convient.
« Tu payes encore le loyer de ta fille? » Combiner les passés sans créer de conflits pour l'avenir
Les jeunes couples qui fondent une famille construisent une vie à deux, tandis que les couples qui se forment plus tard doivent trouver une façon de combiner leurs passés et leurs aspirations.
Chacun a sa façon de gérer le crédit et l'épargne, l'aide financière offerte aux enfants (et parfois même aux petits-enfants), les dépenses liées à la maison ou les projets de retraite qui ont été élaborés avant de rencontrer l'autre. Plusieurs éléments peuvent compliquer le partage des dépenses, et pour relever le défi, il faut le voir comme un projet commun et une occasion de construire ensemble.
« Combien tu gagnes déjà ? » Parler d'argent sans complexes ni tabous
Un récente entrevue de Radio-Canada avec Hélène Belleau, professeure à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) et coauteure du livre L'amour et l'argent : Guide de survie en 60 questions, confirme que parler d'argent est une source de stress pour un grand nombre de couples canadiens. Pourtant, la première étape pour un partage équitable des dépenses est de briser le tabou entourant l'argent! Sans dialogue ouvert, le partage des dépenses risque de devenir une source de frustration pour l'un des deux partenaires, voire pour les deux. Aucun sujet ne doit donc être balayé sous le tapis :
- Les écarts de revenus
- Les habitudes de (sur)consommation
- Les dépenses récurrentes à partager ou non
- Les dettes et les placements
- Les plans de retraite
- Les projets communs et les façons de les financer
En ayant une conversation franche, vous pourrez choisir le modèle de partage des dépenses qui vous convient. N'oubliez pas d'aborder la question de votre plan de retraite, surtout si celle-ci est imminente, car ce plan influencera grandement votre choix de modèle et son évolution dans le temps.
« Tu payes l'épicerie, je t'emmène dans le Sud. » Un partage adapté à chaque situation
Chaque couple a une situation qui lui est propre; il n'y a donc pas de modèle unique. Le but est de trouver un modèle qui est adapté aux réalités des deux partenaires. Selon une étude de Statistique Canada, il existe une corrélation entre les stratégies de gestion du revenu adoptées par les couples et les caractéristiques de leur relation, dont l'union libre, la durée de la relation et la présence d'enfants à charge ou non. Il existe plusieurs méthodes de partage des dépenses. Voici les plus courantes.
Le moitié-moitié : Chacun contribue à parts égales aux dépenses communes du ménage. Il s'agit d'une méthode courante, encore simplifiée avec l'ouverture d'un compte conjoint. Cependant, cette méthode peut être moins adéquate si vous vivez séparément ou si vos plans de retraite sont différents, comme c'est parfois le cas dans les unions tardives.
Le prorata : Chacun contribue aux dépenses selon sa situation financière, au prorata de son salaire ou de sa pension de retraite. Ce modèle permet d'éviter que l'un des deux membres du couple se sente désavantagé par rapport à l'autre. Quoi qu'il en soit, il vaut mieux discuter des écarts de revenus et des habitudes de consommation avant de choisir ce modèle. Notre calculateur de situation financière pourrait vous aider à préciser vos situations respectives.
Le partage selon le type de dépense : Les dépenses communes sont réparties par type. Par exemple, un des deux membres du couple se charge de payer l'épicerie tandis que l'autre paye le restaurant. Pour réduire les inégalités, il vaut toutefois mieux régler à deux les dépenses les plus importantes, dont celles qui sont liées au partage d'une maison ou d'une voiture.
Ces modèles peuvent servir de base de discussion, mais la plupart des couples choisissent des éléments de chaque modèle, selon leur situation, et même au cas par cas, selon le type de dépense. Un bon dialogue et une ouverture à l'autre sont les meilleurs outils dans l'élaboration de votre modèle. N'hésitez pas à prendre rendez-vous si vous avez des questions!