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Du Burkina Faso au Nouveau-Brunswick : le parcours unique de Jean Severin Bouda

Publié le 12 février, 2020


Du Burkina Faso au Nouveau-Brunswick : le parcours unique de Jean Severin Bouda

De sa demande de visa étudiant et son déménagement à Moncton jusqu’à son embauche chez UNI, à Caraquet, le parcours singulier de Jean Severin Bouda, détenteur d’une maîtrise en administration des affaires et chef de projets au siège social, est le fruit de choix bien réfléchis. Portrait d’un employé venu de loin qui partage les valeurs d’UNI.

Faire le choix d’une nouvelle vie

Après des études en génie électrique et énergétique au Burkina Faso, Jean Severin travaille pour quelques entreprises dans son pays d’origine. De retour à la maison après un contrat au Niger, il se bute à la difficulté de trouver un emploi. Il décide alors de démarrer une petite entreprise avec un ami. La situation économique précaire, la corruption et l’absence de soutien financier pour les PME leur font la vie dure : « Après quelque temps, on a été obligés de mettre la clé dans la porte ».

Destination Moncton

Loin de s’apitoyer sur son sort, le jeune ingénieur devenu entrepreneur a alors l’idée d’aller étudier en administration des affaires pour acquérir des connaissances plus solides dans le domaine. Il choisit de mettre le cap sur le Canada. Au-delà de la grande qualité de l’enseignement, ce sont les nombreuses perspectives d’emploi correspondant au niveau d’études des candidats qui motivent sa décision.

En 2016, avec son visa d’études en poche, il entreprend donc une maîtrise en administration des affaires à l’Université de Moncton. Quand on lui demande pourquoi il s’est établi au Nouveau-Brunswick, la réponse est immédiate : « Je voulais pouvoir étudier et évoluer dans un environnement à la fois francophone et anglophone, et le Nouveau-Brunswick est la seule province canadienne officiellement bilingue. Le choix d’emménager à Moncton est personnel et entièrement volontaire ».

S’adapter à son nouveau pays… l’hiver!

Il y a plusieurs degrés qui séparent le Burkina Faso du Canada : en latitude, en longitude… et en Celsius! Lorsqu’on aborde simplement la question de l’accueil des Néo-Brunswickois avec M. Bouda, la conversation se tourne instantanément vers l’hiver. La réalité climatique le frappe, mais de belle manière. Dès son arrivée, il expérimente la vraie culture de la neige : celle d’une chaleur humaine à l’épreuve du froid.

Lors de l’achat de ses premiers vêtements d’hiver, une dame l’approche : « Est-ce que je peux vous aider? Parce que le petit manteau d’automne que vous pensez acheter, ça ne sera jamais assez! » Elle lui laisse son numéro de téléphone, lui fait visiter Moncton et l’aide à mieux comprendre le quotidien des Nord-Américains.

C’est peut-être cette rencontre heureuse qui lui permet aujourd’hui d’accueillir l’hiver avec philosophie : « Si tu hais la neige, tu haïras la moitié de ta vie au Canada ». Voilà l’état d’esprit qu’il aime transmettre aux nouveaux arrivants qu’il croise!

Travailler chez UNI : un choix naturel

Dans la vie, il suffit parfois d’être au bon endroit au bon moment. Durant sa deuxième année de maîtrise, Jean Severin a la chance d’assister à une conférence donnée par Claude Béland, directeur du Mouvement Desjardins de 1987 à 2000. C’est un coup de foudre professionnel : il tombe en amour avec la coopérative financière. « Je viens d’un pays plus communautaire, où les valeurs d’entraide et l’engagement social sont très présents et donnent forme à beaucoup de coopératives. Au Nouveau-Brunswick, plus que n’importe où ailleurs, ces types d’entreprises sont bien ancrées. »

C’est en se rendant au Salon carrière de l’Université de Moncton, alors commandité par UNI, qu’il fait ensuite une rencontre décisive : un agent en marketing cherche à pourvoir un poste de gestionnaire de projets senior pour la coopérative. Conscient de son statut d’étudiant, il rédige une lettre de motivation pour proposer à l’organisation d’agir en tant que bras droit à la personne dont la candidature sera retenue.

Évoluer au sein de l’entreprise

Plusieurs mois plus tard, il reçoit un appel qui modifiera tout son parcours : on lui offre un poste d’agent en gestion de projets, soit un emploi étudiant pour la saison estivale. « J’ai dit oui tout de suite, même si j’avais reçu d’autres offres, parce que c’était un environnement qui m’intéressait beaucoup », affirme le jeune professionnel. Son choix s’avère judicieux, car 3 mois plus tard, il est promu au poste de contrôleur de projets junior, puis à celui de chef de projets qu’il occupe depuis 18 mois. Lorsqu’on lui demande où il se voit dans 10 ans, la vision de M. Bouda est claire : chef de projets senior, chez UNI!

« Ici, il n’y a pas de soucis! »

Au-delà de la sphère strictement professionnelle, Jean Severin souligne la grande générosité de ses collègues. « Avec leur appui, et grâce à leur patience, j’ai surmonté mon bégaiement. Ils m’ont vraiment aidé à m’intégrer plus facilement et à prendre confiance », exprime-t-il avec une fluidité toute naturelle. « Ensemble, on rit encore du fait que j’étais incapable de dire “soucis” et que mon expression “Il n’y a pas de sushis” en laissait plus d’un perplexe! ».

Vraisemblablement, le jeune homme se sent comme un poisson dans l’eau dans son nouvel environnement. D’ailleurs, s’il n’est pas au siège social en train d’élaborer des projets, vous le retrouverez sur les berges de Shippagan, où il s’est découvert une passion grandissante pour la pêche!

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