Cotiser au REEE : 5 raisons d'épargner pour votre enfant - Blogue UNI
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Études postsecondaires et REEE : l'importance de cotiser

Publié le 19 février, 2020


Études postsecondaires et REEE : l'importance de cotiser

Vos enfants, votre avenir! Quand il s’agit de leur offrir toutes les chances de réussir, ces quatre lettres sont souvent prononcées : REEE (régime enregistré d’épargne-études). M. Andi Basque, conseiller en gestion des avoirs chez UNI et conseiller en fonds de placement à Gestion d'actif Credential inc., nous en explique le fonctionnement et les nombreux avantages.

Qu’est-ce que le REEE?

REEE ou REER : telle est la question! Puisqu’une seule lettre les distingue, ces régimes sont souvent confondus. Pourtant, ils sont bien différents. Le premier concerne les études, tandis que le second sert à planifier la retraite.

Andi Basque résume l’épargne-études ainsi : « Le REEE est un placement enregistré qui permet aux parents et grands-parents d’offrir à leurs enfants ou petits-enfants de l’aide financière pour poursuivre des études postsecondaires. On peut y cotiser dès la naissance de l’enfant et jusqu’à ses 31 ans, puis utiliser les fonds amassés pour financer ses études jusqu’à l’âge de 35 ans. »

La grande particularité du REEE est qu’il est annuellement bonifié par des subventions gouvernementales, auxquelles viennent s’ajouter des intérêts (appelés revenus accumulés) qui le font fructifier. L’épargne générée peut aussi bien servir à financer des études universitaires ou des formations professionnelles.

Les subventions gouvernementales : un soutien qui fait toute la différence

Pour le conseiller en placements (qui est également parent et grand-parent!), c’est sans aucun doute l’appui gouvernemental qui rend cette option d’épargne si alléchante : « Le REEE se distingue beaucoup des autres placements, son rendement n’étant pas seulement attribuable aux cotisations versées et aux intérêts générés par celles-ci, mais également aux subventions du gouvernement. Le Canada bonifie chaque année les cotisations du souscripteur ou de la souscriptrice (la personne qui a ouvert le REEE) de 20 %. Cela veut dire que si l’on cotise 1000 $, 200 $ nous sont versés, avant intérêts. Par la suite, un rendement supplémentaire est calculé à partir du montant total (1200 $ dans ce cas-ci). »

Sommes-nous obligés d’y cotiser chaque année?

Absolument pas! La cotisation minimale obligatoire à ce type de placement est un mythe. Questionné sur cette croyance, M. Basque se fait très rassurant :

« Plusieurs parents se méfient du REEE, car ils croient, à tort, qu’il faut y cotiser chaque année. Cette idée très répandue fait souvent reculer les parents.  Or, rien n’oblige à cotiser chaque année. De plus, les subventions gouvernementales demeurent rétroactivement accessibles. On peut donc sans problème les récupérer l’année suivante. C’est une situation très courante. »

Le REEE s’adresse-t-il aux familles à faible revenu?

Bien sûr! L’idée de mettre de l’argent de côté lorsqu’on doit composer avec un budget serré peut sembler paradoxale. Pourtant, les familles à faible revenu ont tout avantage à ouvrir un REEE, selon le conseiller financier.

« Grâce au BEC (Bon d’études canadien), les familles ayant un faible revenu peuvent recevoir un montant annuel supplémentaire en plus de la bonification de 20 %. Au cours de la 1re année, 500 $ sont versés par le BEC, puis 100 $ annuellement par la suite, même si aucune autre cotisation n’est faite. » Cette mesure vise à inciter les parents ayant un budget restreint à épargner de façon hâtive, puisque pour ce type de placement, le temps est synonyme de rendement accru.

Et si notre enfant décide de ne pas aller à l’université?

Ce qu’il faut comprendre avec les REEE, c’est que seules les portions d’épargne accumulées grâce aux subventions gouvernementales et aux intérêts sont obligatoirement destinées aux études postsecondaires. Cela signifie que toutes les cotisations du souscripteur lui reviennent au moment où les fonds sont dégagés, peu importe le cheminement scolaire et de vie de l’enfant bénéficiaire.

« Beaucoup de parents hésitent à prendre un REEE puisqu’ils ignorent quel chemin leur jeune empruntera, et c’est tout à fait normal. Ils ont peur de perdre leur investissement s’il n’est pas utilisé à des fins scolaires. Lorsqu’on leur explique que tous les sous cotisés leur reviendront, les doutes se dissipent. », explique M. Basque.

Un compte enregistré à l’abri de l’impôt

Comme le REEE est un compte issu d’un régime enregistré, celui-ci fructifie annuellement à l’abri de l’impôt. Andi Basque ajoute que dans le cas précis de l’épargne étude, la réalité fiscale est d’autant plus avantageuse : « Au moment du retrait, ce sont seulement les intérêts et les subventions, alors transformés en paiements d’aide aux études (PAE), qui sont imposables. Puisque cet argent servira à un étudiant, qui travaille probablement peu et qui a accès à des crédits d’impôt pour frais de scolarité, l’imposition ne pose pas problème. »

Pourquoi cotiser dès la naissance de son enfant?

Andi Basque, conseiller en gestion des avoirs chez UNI
Andi Basque, conseiller en gestion des avoirs chez UNI

Difficile de s’imaginer notre enfant sur les bancs d’université lorsqu’il est encore aux couches et qu’il ne sait pas encore parler! Pourtant, il s’agit d’un placement dont l’horizon de croissance est très long, et c’est sur cette donnée que l’expert croit qu’il faut miser.

« Lorsqu’on investit sur le long terme, il est beaucoup plus facile de maximiser l’impact de nos cotisations jusqu’aux études et d’aller chercher le maximum de rendement, parce que celles-ci sont étalées dans le temps. »

Simulation sur 15 ans

Pour élaborer un plan d’épargne concret, le souscripteur ou la souscriptrice définit avec son conseiller financier les critères de durée et les objectifs de rendement de son placement. « Imaginons par exemple 2500 $ de cotisations annuelles sur 15 ans. Chaque année, 500 $ en subventions gouvernementales seront octroyés, pour un total de 3000 $. Avec un rendement moyen de 5 % d’intérêt, 67 600 $ auront été amassés. »

Pour le conseiller, le REEE fait une grande différence : « Je rencontre quotidiennement des parents pour qui l’épargne-études a permis de donner forme aux aspirations de leurs enfants. Quand on pense qu’il en coûte souvent plus de 10 000 $ par année pour aller à l’université, on réalise à quel point ce type de placement est payant. » Des bénéfices non seulement financiers, mais aussi humains, qui sont à portée de mains.

Des fonds communs de placement sont offerts par l’intermédiaire de Gestion d’actif Credential inc. Des fonds communs de placement, d’autres titres et services de planification financière liés aux valeurs mobilières sont offerts par l’intermédiaire de Valeurs mobilières Credential, une division de Valeurs mobilières Credential Qtrade inc. Valeurs mobilières Credential est une marque déposée de Patrimoine Aviso inc. Le présent billet constitue une source d’information générale et ne doit pas être considéré comme un avis financier personnel, un conseil d’investissement ou de la sollicitation. Les renseignements contenus dans le présent billet ont été obtenus auprès de sources jugées fiables; nous ne pouvons toutefois pas garantir leur exactitude et leur exhaustivité.

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