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Remontée des marchés boursiers : comprendre le rebond de la Bourse

Publié le 08 septembre, 2020


Remontée des marchés boursiers : comprendre le rebond de la Bourse

Au milieu du mois de mars dernier, à l’aube de la pandémie, une chute historique est venue ébranler les marchés boursiers. Comment expliquer leur remontée, alors qu’on traverse une récession mondiale et que pointe à l’horizon une 2e vague?

Sitôt tombée, sitôt relevée : on vous explique les raisons du rebond rapide de la Bourse et les facteurs influençant sa durabilité, malgré l’instabilité et l’incertitude qui planent aujourd’hui sur l’univers financier.

Fluctuations : pourquoi la Bourse est-elle toujours en avance?

Baromètre du climat financier, la Bourse nous annonce toujours quel temps il fera avant que les orages ou le soleil ne se montrent. Elle réagit en premier à des événements marquants, sensible à la fois aux nouvelles macro-économiques, comme le taux de chômage ou les annonces gouvernementales, mais également à d’autres facteurs plus ou moins rationnels. Certaines chutes et envolées de titres sont dominées par l’émotion des investisseurs et par une certaine spéculation. La réactivité et la sensibilité de la Bourse agissent en ce sens comme un révélateur des futurs mouvements économiques mondiaux, sans toutefois en faire un oracle.

Comportements financiers : l'humain derrière les marchés boursiers

Ne cédant pas à la panique subséquente à la chute des cours, les investisseurs expérimentés et rusés savent profiter de ce moment propice à l’achat de titres. Ils acceptent les pertes à court terme, car ils sont menés par une vision de rentabilité à long terme. En revanche, les investisseurs débutants, souvent sans plan à long terme, plus émotifs et plus frileux, achètent au plus fort du marché boursier, poussés par l’enthousiasme général, puis revendent sous l’effet de la peur lors de puissantes retombées.

Une émotivité qui va dans tous les sens et qui ne se manifeste aussi fortement que lorsqu’il est question d’argent. Meb Faber, cofondateur de Cambria Investment Management, l’explique ironiquement dans la revue Conseiller : « Le domaine de l’investissement financier est le seul où les gens fuient les magasins pendant les soldes pour s’y ruer de nouveau quand les prix ont remonté.  »

Réactions des investisseurs à la crise de la COVID-19

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : dans la première semaine de mars dernier, face à la crise sanitaire sans précédent, les investisseurs se sont rapidement délestés de milliards de dollars de parts de fonds communs de placement et de fonds négociés en Bourse [FNB] (13,6 milliards de dollars d’actifs américains pour cette seule semaine, selon Reuters, une agence de presse reconnue mondialement). En attendant d’être réinvestie, une bonne partie de ces montants demeure sous forme de liquidités, dans les mains des particuliers et des gestionnaires de fonds.

Calmer la bête : les marchés apaisés par les mesures des gouvernements et des banques

Distanciation, ralentissement des activités, fermetures et mises à pied... Devant le raz-de-marée financier engendré par la crise, les banques centrales et les gouvernements ont déployé des moyens extraordinaires afin de contrecarrer les effets du confinement sur l’économie. Les programmes fédéraux, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), les chèques libellés au nom de Donald Trump envoyés à nos voisins américains et les nombreuses initiatives similaires de renforcement du filet social prises en Europe, au Japon et ailleurs, ont su rassurer les investisseurs, stabilisant du même coup les marchés et limitant pour un temps leur volatilité.

Ces mesures sont nécessaires pour éviter un glissement de terrain important, soit la transformation de la récession en dépression. Le pire semble avoir été évité, mais rappelons que le retrait graduel de ces allégements et soutiens financiers, déjà mis en branle, pourrait à nouveau toucher les cordes sensibles de la bourse et la faire réagir. Dans le paysage actuel, il faut donc composer avec la fragilité et l’incertitude quant aux marchés boursiers.

Secteurs performants en temps de crise : ceux qui contribuent à la reprise

Sur le grand tableau de l’économie, rien n’est toujours tout blanc ou tout noir. Tandis que certains joueurs se retrouvent au banc, d’autres viennent prendre le relais. Ainsi, au lendemain des événements de mars, les secteurs durement touchés de l’énergie et de l’industrie ont fait place à la santé, aux technologies de l’information, aux communications et aux produits de consommation de base. Ces secteurs phares qui ont su tirer profit de la crise et qui représentent aujourd’hui la plus importante part de la cote américaine récoltent plus de 52 % de la capitalisation boursière, comme le rapporte Olivier Passet dans La Tribune.

Le phénomène a également été observé en Europe, où la santé, les technologies et les télécoms tirent leur épingle du jeu, laissant encore une fois l’énergie et l’industrie loin derrière.

La Bourse : un miroir déformant de la réalité

Comme une loupe, la Bourse tend à surpondérer les secteurs les plus favorisés par la crise. Le résultat? L’image qui nous parvient de l’état des marchés n’est pas le reflet direct de l’économie réelle. Elle nous montre plutôt le rendement de certains secteurs fortement représentés par les indices.

L’économie réelle n’agit donc pas nécessairement sur la bourse de façon directe. Il y a des gains à faire parce que certains secteurs font des gains réels, mais d’autres secteurs au rendement moins mirobolant ne sont pas aussi directement représentés en Bourse.

Taux d'intérêt au plancher : vaut-il mieux conserver ses investissements en bourse ou pas?

Avec des taux d’intérêt au plancher et des emprunts effectués par les gouvernements, on peut s’attendre à ce que les taux offerts sur des produits comme les obligations d’État restent très près de zéro, ce qui rendrait ces titres moins attrayants puisque leur rendement serait négligeable ou nul après l’inflation.

En contrepartie, la Bourse permet d’obtenir un rendement à long terme intéressant, surtout si la stratégie d’investissement est efficace et suivie à la lettre, comme nous l’indique Daniel Bergeron, directeur de l’équipe Gestion du patrimoine chez UNI, dans une entrevue récente. Suivre le plan établi avec votre conseiller ou votre planificateur reste la meilleure façon d’atteindre les objectifs à long terme. Pour mieux gérer vos placements en temps de crise, prenez rendez-vous avec votre spécialiste.

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